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pompe de cale

Quel bateau doit avoir une pompe de cale manuelle ?

Aussi appelée pompe d’assèchement, une pompe de cale est un dispositif de sécurité conçu pour évacuer l’eau d’une cale de bateau et la vider par-dessus bord. La mission d’une pompe de cale 12v, par exemple, est de conserver le navire à flot en situation d’urgence, notamment en cas de voie d’eau. Mais quel bateau doit posséder une pompe de cale manuelle ?

Focus sur la pompe de cale manuelle

Avant de déterminer le type de bateau qui doit utiliser une pompe de cale manuelle, il est judicieux de connaître ce dispositif de sécurité. Même si votre bateau dispose d’une pompe de cale 12v électrique, la pompe de cale manuelle est nécessaire en cas de panne de courant. Elle est dotée d’une grande membrane en caoutchouc et fonctionne manuellement à l’aide d’une poignée ou d’un levier.

Quel bateau doit intégrer une pompe de cale manuelle ?

Selon la loi en vigueur, les bateaux de catégories A, B, C et D ayant une coque de plus de 6 m de long doivent s’équiper de pompes de cale principales. Ces types de navires doivent aussi intégrer des pompes de cale manuelles capables d’expulser l’eau de la cale du bateau à l’extérieur. Cette réglementation ne concerne pas les bateaux disposant d’une coque inférieure à 6 m.

Concernant les capacités de la pompe de cale

Les navires de catégories A, B, C et D doivent intégrer une pompe de cale principale ayant une capacité approximative de valeurs suivantes :

600 L/heure pour les navires munis d’une coque de plus de 6 m de long.

900 L/heure pour les bateaux dotés d’une coque de moins de 12 m de long.

1 800 L/heure pour les navires pourvus d’une coque de plus de 12 m de long.

Informations supplémentaires

Si votre bateau intègre une pompe de cale manuelle, sa capacité minimale est fixée par une fréquence d’aspiration de 45 coups par minute. Chaque navire respectant les réglementations de la norme EN ISO 15083 est conforme aux législations sur la sécurité des bateaux.

Comment améliorer le fonctionnement de votre pompe de cale manuelle ?

Pour optimiser le fonctionnement de votre pompe de cale manuelle, vous devez prendre certaines précautions. Songez à bien nettoyer la cale de votre voilier ou votre bateau à moteur. Cette étape permet d’enlever tous les débris susceptibles d’endommager votre pompe de cale ou encore son flotteur.

Les conseils à retenir sur l’installation de votre pompe de cale

Lors de l’installation de votre pompe de cale manuelle, vous devez respecter un certain nombre de procédures. Sachez que la distance entre votre pompe de cale et le passe coque ne doit pas dépasser 1,5 m. Évitez de mettre en place deux pompes de cale sur un même circuit de refoulement. Un seul dispositif fonctionnera parfaitement.

Les autres éléments à tenir compte

Pensez toujours à intégrer un passe coque dans chaque pompe. Privilégiez le passe coque ayant un diamètre compatible à votre tuyau de refoulement. Choisissez des tuyaux de refoulement compacts pour améliorer le débit de votre pompe de cale.

amarrage bateau

Pourquoi amarrer un bateau ?

L’amarrage bateau correspond à l’action de se garer sur les ports. Cette manœuvre consiste à fixer le navire sur le quai, sur un autre véhicule ou sur un ponton. Elle nécessite l’usage de cordages ou amarres et l’emploi d’une technique précise. Cependant, en quoi amarrer son bateau est-il nécessaire ?

Bien amarrer son bateau

Cette méthode permet de stabiliser son bateau sur les rivages. En effet, les courants marins ou les ondes des vagues peuvent déplacer vos véhicules lors de votre stationnement. Ainsi, pour éviter que ce dernier ne se cogne sur les quais ou ne parte de l’endroit où vous le placer, la fixation par le biais de cordages doit s’établir.

L’amarrage bateau nécessite l’emploi de cordages ou d’amarres ou aussière pour assurer l’immobilisation du véhicule. Ce système exige une grande attention et une grande précision de la part du navigateur. Les fixations suivent un ordre précis et se placent sur la bitte, le bollard ou le taquet du bateau. Ces dernières possèdent des longueurs différentes et assurent une fonction spécifique dans l’amarrage. Elles se regroupent en plusieurs catégories et leur emploi diffère selon la technique de stationnement et le type de bateau.

Les différents types d’amarres

Les cordages assurent la fixation de votre bateau. Elles se fabriquent en polyamide ou en polyester. Chaque cordage s’utilise de pair en pair pour renforcer la stabilité. Les aussières se regroupent en trois catégories distinctes. Les pointes partent vers l’extérieur et caractérisent les amarres avant et arrières du bateau. Elles permettent de régler la distance entre le véhicule et le quai.

La deuxième catégorie de cordage concerne les gardes. Ces dernières se croisent de l’avant vers l’arrière et inversement. La garde avant ou garde montante se place sur le bout du catway et empêche le véhicule d’avancer. La garde arrière ou descendante évite à ce dernier de reculer.

Le troisième type d’amarres se nomme traversiers. Leur emploi demeure facultatif, cependant, ils améliorent la stabilité du bateau sur l’eau. Les traversiers se placent perpendiculairement au bateau. Lorsque le courant se renforce et que les vents soufflent beaucoup, l’utilisation de ces derniers devient indispensable. Toutefois, cela ne concerne pas les unités de petite taille.

Les techniques d’amarrage bateau

Les manœuvres pour amarrer son bateau exigent une préparation en premier lieu et une technique à suivre une fois sur les ports. Les pare-battages et les amarres nécessitent une préparation à l’avance. Ceci vous permet de prévoir les éventuels risques lors des fixations sur les rives. L’amarrage bateau s’effectue selon les méthodes suivantes. La première contribue à placer le véhicule par rapport au quai. Vous pouvez choisir entre l’alongside, où votre voilier se rattache en parallèle au quai, et la poupe au quai, lorsque ces derniers se relient perpendiculairement. Dans le deuxième cas, l’avant du navire se fixe à un coffre, une ancre ou une bouée flottante. Vous pouvez établir l’amarrage bateau entre deux véhicules, sur un catway ou sur un coffre. Le catway constitue une petite plateforme qui se relie au ponton ou au quai. 

CORDAGE MARIN : 7 NŒUDS À CONNAÎTRE

Il est essentiel de connaître les nœuds marins indispensables pour remorquer et s’amarrer. Il existe plusieurs façons de le faire : nœud plat, nœud de grappin ou encore de cabestan…  

Nous allons vous présenter ici ce qu’il faut savoir sur le cordage marin (et non sur la corde wakeboard 😂)et notamment les nœuds à connaitre avant de prendre la mer. Il en existe 7 au total :

Le nœud en huit

Le nœud en huit est un nœud d’arrêt à la fois simple à réaliser et à défaire. Il est particulièrement utiles par exemple dans les situations suivantes comme : s’amarrer en urgence, éviter à un cordage de s’effilocher, donner du poids à l’extrémité d’une écoute pour éviter qu’elle ne file à travers les poulies.

Le nœud de chaise

Le nœud de chaise permet de former une boucle qui ne coulisse pas. Il est très utile sur un bateau, surtout pour l’attache des voiles.
Ne pouvant donc être défait quand il est sous tension, il a cet avantage d’être très solide.

Le nœud plat

Le nœud plat est un nœud connu pour sa simplicité de réalisation.

C’est un nœud d’assemblage permettant de réunir deux cordages au diamètre identique. Si ce n’est pas le cas, il peut avoir tendance à glisser quand il est en tension. C’est pourquoi ce noeud devrait être utilisé comme un nœud provisoire. En revanche, lorsqu’il est trop serré, il est terriblement difficile à dénouer.

Le nœud de cabestan

Le nœud de cabestan est un nœud d’accroche parmi les plus courants. Il ne peut être sûr que lorsqu’il est en tension permanente. En cas d’à-coups, il aura tendance à glisser.

Ce type de noeud s’utilise comme cordage tendu de manière permanente et accroché à une partie fixe. Cela peut être pour arrêter un pare-battage par exemple. Dans ce dernier cas, il est préférable de le sécuriser avec une demie-boucle.

Le nœud de grappin

Le nœud de grappin est un nœud d’amarrage qui sert généralement à attacher un cordage à un anneau. En effet, celui-ci présente plusieurs caractéristiques intéressantes : simple à réaliser, résistant et sûr, celui-ci ne glisse pas, il n’abîme pas ce qu’il serre.

En revanche, il peut se révéler très dur à défaire, ce qui le rend parfait pour relier une ancre à une ligne de mouillage.

Le noeud tour mort et deux demi-clés

Le nœud tour mort et deux demi-clés ressemble au nœud de grappin mais se différencie en raison de caractéristiques différentes : réalisation rapide et possible même sous tension, facile à dénouer, même si le cordage est sous tension, résistant et solide.

Ce nœud  est utilisé pour la fixation d’un pare-battage, l’attache d’un cordage à un anneau de quai ou l’amarrage d’un bateau.

Le nœud pomme de touline

Le nœud pomme de touline a la fonction d’alourdir temporairement et de façon significative une amarre qui est ensuite bien plus aisé à lancer.

Le nœud pomme de touline est le nœud qui demande le plus de pratique avant de pouvoir le réaliser correctement. Sa réalisation étant aujourd’hui plus esthétique qu’autre chose, elle peut se faire en s’aidant d’une bille centrale.

Comment choisir un bon antifouling ?

Un antifouling, c’est quoi ?
C’est une peinture qui libère des toxines permettant de ralentir le développement d’algues et de coquillages sur la carène du bateau. Pour cela, la peinture antifouling doit être renouvelée chaque année à l’occasion du carénage.


A quoi cela sert-il ?
Il protège le matériau donc la surface du bateau et évite les salissures sur la coque et les conséquences éventuelles

Comment bien choisir un antifouling ?
Afin de choisir l’antifouling le plus adapté, il existe plusieurs critères à prendre en compte :

  • Le type de bateau
  • La vitesse de navigation
  • La zone géographique du mouillage
  • La nature des couches de peintures existantes

Où acheter de l’antifouling ?
Vous pouvez en trouver dans des magasins spécialisés voire dans des sites experts dans le nautisme au rayon accastillage


Les différents types d’antifouling sur le marché
Antifouling érodable ou auto polissant :
L’antifouling possède une résine soluble composée de substances actives qui repousse et freine le développement de salissures.
Une fois à l’eau, le film de peinture s’use à cause du frottement de l’eau sur la carène laissant toujours une couche active de biocides a la surface. 

Durant la saison de navigation, ce type d’antifouling assure une grande efficacité, une surface lisse et douce et évite l’accumulation des couches d’antifouling sur la coque. La saison d’après, la couche de rénovation peut être appliquée directement. En revanche, l’érodabilité d’un antifouling pose problème dans quelques cas : pour les bateaux mouillant en eau stagnante, immobilisés depuis longtemps, navigant dans des zones à fort courant, et pour les vedettes rapides (au-dessus de 25 nœuds).


Antifouling à matrice dure :
L’antifouling possède de la résine à haute teneur en composants insolubles dans l’eau qui leur confèrent des propriétés de robustesse et de résistance. Cette teneur élevée en substances actives et leur diffusion constante dans l’eau assurent une forte protection antifouling. Ce type d’antifouling est parfait pour les bateaux à moteur rapides, les remorqueurs, les bateaux dans les ports et ceux à l’échouage lors des marées. 

Les avantages et inconvénients de chaque famille d’antifouling
L’Antifouling matrice dure :
– Forte résistance face aux agents extérieurs, à l’abrasion, au sable, à l’échouage ou au transport sur remorque.
– Recommandé dans les zones à marées et pour les grandes traversées.
– Robuste et durable pendant toute la saison.
– Nécessite un ponçage après la saison.


L’Antifouling auto-érodable :
– Relargage contrôlé des substances actives au cours de la saison.
– Fonctionne d’une manière graduelle durant la saison.
– Maintenance simple avec peu de temps de préparation requis.
– S’abîme avec la vitesse du bateau (frottement de l’eau).
– Permet de garder une carène lisse et propre.
– Ne convient pas pour les grandes traversées ou pour les bateaux longuement immobilisés.

Quelle matière choisir pour son cordage marin ?

Le choix de la fibre du cordage marin est indispensable. La matière détermine, en effet, en grande partie les performances, la durabilité et la fiabilité du cordage. Chaque fibre présente des caractéristiques spécifiques qui favorisent un usage bien spécifique. Vous trouverez dans cet article les différents caractéristiques pour chaque matière.

  • Le cordage en polyester

C’est la fibre la plus utilisée dans la fabrication de cordages marins offrant un bon rapport qualité/prix. Le polyester est utilisé pour la confection d’amarres, de drisses ou d’écoutes, mais aussi pour certains gainages.

Sa grande résistance au ragage, au milieu aquatique ainsi que son allongement modéré en sont les principaux avantages. Par ailleurs, la fibre polyester peut supporter une forte exposition aux UV ou un trempage prolongé dans l’eau de mer sans être abîmé ! Ce type de cordage reste souple en cas d’immersion et sèchera facilement une fois sorti de l’eau, un avantage très apprécié par les marins car le polyester n’est pas flottant.

  • Le cordage en polyamide

Cette fibre est principalement utilisée pour la confection d’amarres, de lignes de mouillage ou encore de garcettes. Elle offre une élasticité supérieure à celle du polyester qui lui donne une très bonne capacité d’absorption des chocs et de résistances aux surcharges occasionnelles.

Ce sont ces propriétés qui font du polyamide une excellente matière pour les cordages d’amarrage ou de mouillage. Cette matière offre une excellente résistance aux frottements ainsi qu’une résistance modérée aux UV. Par contre, le polyamide est non flottant et absorbe rapidement l’eau, ce qui peut rendre compliqué la manipulation après l’immersion.

  • Le cordage en polypropylène

Les fibres en polypropylène sont essentiellement utilisées en milieu marin pour leur flottabilité. Ce sont d’excellents bouts pour le remorquage par exemple. Elle convient parfaitement à la confection de petits cordages destinés à la pêche industrielle ou de loisirs. Prix peu élevé, le polypropylène souffre par contre d’une faible résistance aux UV qui nuit largement à sa longévité en milieu marin.

  • Le cordage en dyneema

La fibre dyneema est faite d’une matière très appréciée dans le milieu nautique pour ses performances exceptionnelles. Elle est principalement utilisée pour la fabrication de drisses, d’écoutes ou de câbles textiles. Avec une forte résistance aux UV, elle est aussi adéquate pour la conception de gaines.

Les cordages en dyneema sont très appréciés des professionnels grâce à sa légèreté et à sa forte résistance à la rupture. 

  • Le cordage en kevlar

Le kevlar est une fibre utilisée dans la fabrication de cordages hautes-performances. Cette matière est très appréciée pour son excellente solidité. Malgré sa charge de rupture élevée et sa très grande résistance à la chaleur, le kevlar voit ses performances limitées dans le temps : il n’est pas tolérant aux UVni à l’humidité. Sa faible longévité pour un prix assez élevé en fait une fibre très couteuse et surtout conseillée aux professionnels qui ont besoin de cette performance élevée.

Chaque fibre présente des caractéristiques uniques, il n’existe donc pas de « meilleure matière » ou de fibre universelle pour l’ensemble de vos cordages : votre sélection se fera selon vos besoins et l’utilité du bout en question. Par exemple, les fibres polyester et polyamide sont idéales pour les cordages d’amarrage et de mouillage grâce à leur élasticité et résistance supérieure, notamment pour le passage dans un davier . A contrario, le polyester haute ténacité ou le dyneema seront plus adéquates pour des drisses ou des écoutes.

Quelle carte marine choisir pour ma navigation ?

Les cartes marines est un élément indispensable pour tout navigateur et sont donc par ailleurs obligatoires pour toute navigation au-delà de 2 milles de l’abri (en format papier ou en format numérique).

Attention, il faut noter que ces cartes doivent être à jour. Vous pourrez retrouver toutes les corrections faites et regroupées dans le « Groupe d’avis aux navigateurs  » sur le site du SHOM. Vous pourrez y retrouver toutes les modifications à reporter sur vos cartes, ainsi que des calques pour vous faciliter la vie.

Il existe plusieurs types de cartes marines mais il est bon de savoir quelle carte marine choisir suivant la zone et le type de navigation envisagée ?
Il y a trois échelles de cartes repérables par leurs couleurs qui changent.

Les cartes de couleur verte :

ce sont des cartes « routières » et leur échelle va de 1/1 100 000 à 1/300 000.

Elles ne servent que pour les traversées. Elles ne permettent pas de s’approcher de la côte à moins de 10 milles.

les cartes de couleur rouge :

leur échelle se situe entre 1/60 000 et 1/40 000 et permettent de longer les côtes, tout en restant à une distance raisonnable d’environ 5 milles, on pourrait les nommer en « cartes de pilotage hauturier ».

les cartes de couleur jaune :

leur échelle va de 1/25 000 à 1/10 000 et servent à la navigation côtière. Ces cartes sont très détaillées et contiennent l’ensemble du balisage et la disposition des ports. Ce sont des cartes idéales pour le cabotage.

En plus du balisage et des sondes, vous trouverez sur ces cartes divers renseignements importants :


– La date et les corrections que vous retrouverez en bas de carte
– Le système Géodésique : cela dépend de la région où a été conçue la carte. Par exemple, en Europe, nous avions l’ED50 (European Datum 50) qui est remplacé maintenant par le  WGS 84 qui est un système spacial mondial adapté à l’utilisation du GPS. Attention quand vous comparez 2 cartes (il a un écart d’environ 150 m entre une carte ED50 et une WS84 en France métropolitaine) ou même entre une carte WGS84 et le GPS (environ 20 m),   il faut qu’ils soient sur le même standard.
– Le type de sondage : sa date et son échelle, par exemple « 1890 sondage au plomb 1:30 000 » signifie qu’un relèvement a été pratiqué tous les 300 m en 1890 avec un fil à plomb. Ces sondages sont maintenant remplacés par des dragages hydrographiques ou des sondeurs verticaux qui permettent un maillage plus fin.
– L’encart des courants de marée par zone symbolisées par des lettre majuscules (A, B, C…)
– la liste et l’explication des symboles utilisés.

RIPAM : le règlement pour la prévention des abordages en mer

Les remorques bateaux: comment ça marche ?

Vous venez d’acquérir un bateau pour la première fois et vous appréhender sa première mise à l’eau ainsi que le remorquage après une journée en mer.

Vous trouverez ici tous nos conseils qui seront utiles aux conducteurs de remorque bateau qu’elle soit routière ou immergeables.

Il existe autant de modèles de remorques que de bateaux et le choix n’est pas à faire au hasard. Il est donc indispensable de demander des conseils à votre des experts en bateaux et en remorques en apportant un maximum d’informations concernant votre bateau.

  • Le nom du bateau ou la référence
  • Forme de la carène 
  • Le poids du bateau avec tout l’équipement
  • Les dimensions

Voici les trois premières règles de sécurité à adopter lors de la mise à l’eau du bateau ou lors du chargement de celui-ci:

  • Actionnez le frein à main de votre véhicule et de votre remorque (s’il s’agit d’une remorque routière freinée – PTAC = ou > à 750 Kg)
  • Arrêtez le moteur de votre véhicule tracteur
  • Enclenchez une vitesse pour plus de sécurité

Première étape :

  • Positionnez votre remorque porte bateau de préférence au centre de la cale de mise à l’eau en marche arrière
  • Retirez la plaque d’immatriculation avec les feux de circulation de la remorque (ou déplacez-la vers l’extérieur pour les remorques immergeables)
  • Désanglez le moteur (pour les modèles hors bord pensez à toujours le relevé avant la mise à l’eau)
  • Désanglez le bateau

Deuxième étape :

  • Reculez la remorque jusqu’à ce que la surface de l’eau atteigne au maximum le niveau de la jante des roues de remorque.

Attention : N’immergez pas les moyeux car après le trajet sur route, les roulements sont encore chauds. Le contact avec l’eau de la mer va créer une dépression qui aspirerait de l’eau à l’intérieur des roulements.

  • Poussez le bateau par l’avant pour le faire redescendre de votre remorque. 
  • Une fois votre bateau dans l’eau, les possesseurs de treuil peuvent enlever la sangle de l’anneau d’arrimage de l’embarcation. 
  • Sortez la remorque de la cale et allez garer votre véhicule sur un emplacement prévu à cet effet. 

Deux solutions s’offrent à vous:

Afin d’éviter que votre embarcation ne vienne frapper contre les bords en béton ou en bois, ou de venir s’échouer sur la pente :

  • Soit votre cale de mise à l’eau est équipée de taquets où vous amarrez votre bateau le temps d’aller vous garer
  • Soit vous êtes au moins 2 et votre aide reste les pieds dans l’eau pour tenir le bateau. 

La sortie d’eau votre bateau sur la remorque

  • Pour remettre votre bateau sur la remorque, centrez votre remorque par rapport à la cale de mise à l’eau
  • Mettez le frein à main sur votre véhicule
  • Arrêtez le moteur et enclenchez la première vitesse pour éviter de reculer au moment du chargement
  • Libérez le treuil et déroulez le câble afin que le crochet dépasse d’une vingtaine de cm les rouleaux centreurs
  • Présentez le bateau en poussant en premier l’arrière de l’unité
  • Attrapez et accrochez enfin le crochet et commencez à treuiller doucement et de façon régulière sans acoups jusqu’à ce que le bateau dépasse les premiers rouleaux.

L’effort à fournir dépend non seulement du poids du bateau mais aussi de la qualité du treuil équipé sur votre remorque.

  • Une fois le bateau correctement positionné sur ses rouleaux porteurs, arrimez le bateau à la remorque.
  • Profitez-en pour actionner la pompe de cale ou retirer le bouchon du nable 
  • Pour finir, rincez abondamment votre remorque à l’eau claire après chaque usage

Le rinçage à l’eau claire est une habitude à adopter à chaque usage si vous souhaitez conserver sur la durée votre remorque. Pensez donc à bien rincer l’intégralité du châssis ainsi que les moyeux et l’intérieur des tambours.

Protéger votre bateau pendant l’hiver

Le froid s’installe progressivement avec des températures qui diminuent chaque jour. Bientôt fini l’automne, accueillons l’hiver avec de bonnes ondes en protégeant bien tout ce qu’il y a à protéger. Et pour tous les détenteurs de bateau, vous trouverez ici un guide vous expliquant les bonnes pratiques afin de protéger votre bateau des aléas de l’hiver et du temps.

Tout d’abord, sachez que protéger son bateau est primordial durant la période hivernale. En effet, cela permet de le conserver dans la durée en moyenne 10 à 15 ans de plus environ. Ce n’est donc pas une action à prendre à la légère.

Le premier réflexe à avoir est d’enlever les appareils électroniques (VHF marineGPS marinEchosondeur…), vos accessoires de loisirs nautiques (Paddles, Wakeboard, bouées tractée …), ainsi que votre matériel de sécurité (gilets de sauvetage, fusées de détresses, extincteurs …) afin de prévenir les vols mais aussi la détérioration de vos objets avec le sel et du temps.



Pour les voiliers, il faudrait penser à enlever les voiles et les stocker dans un endroit sec après les avoirs bien rincés à l’eau douce.

  • Mettez plusieurs déshumidificateurs dans la cabine afin de la préserver de l’humidité hivernale.
  • Protégez vos coussins, vos couchettes et le bois des UV et de la poussière.
  • Nettoyez également la coque de votre bateau à l’eau douce ainsi sur le pont
  • Vérifiez l’étanchéité de vos hublots, et pour les voiliers, graissez les winchs
  • Si vous avez la possibilité, n’hésiter à passer durant la période d’hivernage sur votre bateau afin de répéter l’opération et de le protéger un maximum votre bateau.
  • Fermez les entrées d’eau présent sous le bateau évitant les remontés pouvant pousser au naufrage de celui-ci.
  • Traitez les toilettes avec les produits qui conviennent. 
  • Videz les réservoirs d’eau douce et gazole afin que les résidus évitent également la création de bactéries néfastes. Vous pouvez même bâcher la carène si vous choisissez un hivernage en cale sèche.

En ce qui concerne les bateaux à moteur, enlevez tout ce qui la batterie et la mettre à l’abri dans un garage. Pour ne pas qu’elle se dégrade, il faut la re-charger 1 fois par mois. Cette intervention mensuelle permettra à la batterie bateau de ne pas atteindre son seuil critique de déchargement et ainsi de garder ses cycles de charge et de décharge fonctionnelle.

Pensez également à vérifier que les anodes ne soient pas trop détruites. Durant votre absence, même sans batterie, sachez que du courant passera dans le bateau. Il est donc important à veiller à avoir des anodes en bon état auquel cas, le bateau se désagrégera.

Laissez quand même une petite batterie de service connectée à la pompe de cale.
Il vaut mieux prévenir que guérir 😉

Comment choisir son pare-battage ?

Protéger son bateau est important et notamment lors de l’accostage ou à quai. Pour cela, il suffit d’installer des pare battages adaptés à votre bateau qui vont permettre de l’amortir en cas de choc. Vous trouverez dans cet article tous les conseils essentiels à la bonne mise en place de pare-battage.

Combien de pare-battage pour mon bateau ?

Il est normalement recommandé d’avoir six pare-battages à bord : au moins trois par côté du bateau. Prévoyez aussi en plus un pare-battage “volant”, qui est un pare-battage que vous n’allez pas accrocher et qui vous servira pour amortir ponctuellement un endroit du bateau en cas d’un raté sur la manœuvre. C’est d’autant plus vrai si vous êtes en voyage car vous ne connaitrez pas les ports ou les endroits pour vous amarrer. Le pare-battage volant peut donc être très pratique dans ce genre de situation.

Quelles sont les dimensions pour les pare-battages ? 

La dimension du pare-battage dépend de la taille de votre bateau. La longueur du pare-battage doit correspondre à environ 75% de la hauteur du franc-bord du bateau.
Nous vous recommandons de respecter cette taille minimale pour vos pare-battages, sinon ils perdront largement en efficacité.

Comment gonfler mon pare-battage ?

La pression recommandée est de 0.2 bars.

Si le pare-battage est sous-gonflé, il ne pourra pas amortir suffisamment les chocs et pourrait s’abîmer plus vite.

A l’inverse, si le pare-battage est trop, il n’amortira pas assez les chocs. Il doit toujours rester un peu mou, il doit s’enfoncer légèrement lorsque l’on appuis dessus à la main.
Il est recommandé d’avoir une petite pompe manuelle pour gonfler vos pare-battages même à bord de votre. Vous pouvez également faire gonfler vos pare-battages dans la plupart des magasins équipés de compresseur.

Où placer mon pare-battage sur mon bateau ?

On installe toujours au moins un pare-battage au maître-bau du bateau, c’est-à-dire à son endroit le plus large, et ce, des deux côtés. C’est le premier endroit généralement qui vient frotter lors de la manoeuvre. Ensuite, selon la forme et la taille de la coque, on installe deux pare-battages de part et d’autre du maître-bau. Par ailleurs, selon la manoeuvre prévue, on peut également placer un pare-battage à un endroit précis de la coque dont on pense qu’il peut venir frotter.

Comment et où les fixer ?

Préférez une fixation sur les chandeliers ou sur le rail de fargue si votre bateau en est doté plutôt que des filières. Vous pouvez aussi créer des points fixes avec des taquets de tournage.
Le noeud de fixation du pare-battage est le noeud de cabestan : il est facile à réaliser même à une main si on le sécurise avec une ou deux demi-clés. Pour encore plus de simplicité et de rapidité, vous pouvez équiper vos pare-battages de fixation adaptées.

Une différence entre un bimini et un taud de soleil?

Si vous êtes tombés sur cet article, c’est que vous possédez normalement un bateau et que vous vous êtes sûrement déjà demandé quelle était la différence entre ces deux termes phonétiquement très différent ? Et pourtant, la vérité est qu’un bimini est exactement la même chose qu’un taud de soleil, c’est-à-dire une structure composée de tubes en aluminium ou inox surmontés d’une toile, généralement en polyester.

A quoi cela servent-ils ?

Un bimini ou un taud de soleil a pour but de protéger une partie de votre bateau du soleil. En effet, naviguer en plein été lors de forte chaleur peut être dangereux si vous ne disposez pas de moyen de rester à l’ombre, car vous vous exposez naturellement à de méchants coups de soleil (les crèmes solaires ne font pas tout malheureusement), mais les conséquences peuvent être beaucoup plus extrêmes avec des malaises et des hydrocutions. Bref, il est vivement recommandé de s’équiper d’un taud de soleil pour passer un bon moment sur votre bateau par beau temps.

Attention ! ne laissez jamais votre bimini attaché si vous souhaitez naviguer à une vitesse rapide. Avec la prise au vent, il risquerait de s’endommager, voire de s’arracher de votre bateau. Les tauds de soleils sont conçus pour vous protéger du soleil lors du mouillage ou en navigation lente uniquement.

Les biminis se distinguent par le nombre d’arceaux dont ils sont composés. Il existe en effet des biminis 2 arceaux, 3 arceaux ou encore 4 arceaux. Le nombre d’arceaux et de la taille du taud dépend de la taille de votre bateau : plus le bateau est grand, plus le taud de soleil aura d’arceaux. Plus spécifiquement, c’est la largeur de votre embarcation qui définit le nombre d’arceaux du bimini.

Voici la règle à suivre :

  • Bimini 2 arceaux : bateaux de 130 à 150 cm de large
  • Bimini 3 arceaux : bateaux de 150 à 200 cm de large
  • Bimini 4 arceaux : bateaux de 200 à 240 cm de large

Pour installer un taud de soleil, il est primordial de mesurer au préalable votre embarcation et de choisir l’emplacement du taud.

Conseils pour une sortie en mer en toute sécurité

Même si votre bateau est équipé d’un taud de soleil, il reste important de faire attention au soleil et à la chaleur lors d’une sortie en mer, particulièrement en plein été. Il est indispensable de se mettre de la crème solaire et de se munir d’un T-shirt, d’une casquette et de lunettes de soleil pour vous protéger un maximum des rayons UV. La réverbération du soleil étant bien plus forte en mer que sur la terre ferme. Enfin, pensez surtout à vous hydrater afin d’éviter les malaises.

Description : femme bateau horizon

Combien coûte un bimini bateau ?

Le prix d’un bimini varie en fonction de sa taille, mais aussi de la marque ou encore des matériaux qui le composent. Vous trouverez de petits biminis à 2 arceaux pour moins de 100€, et des plus grands haut de gamme environ à 1000€.

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