Les cartes marines est un élément indispensable pour tout navigateur et sont donc par ailleurs obligatoires pour toute navigation au-delà de 2 milles de l’abri (en format papier ou en format numérique).

Attention, il faut noter que ces cartes doivent être à jour. Vous pourrez retrouver toutes les corrections faites et regroupées dans le « Groupe d’avis aux navigateurs  » sur le site du SHOM. Vous pourrez y retrouver toutes les modifications à reporter sur vos cartes, ainsi que des calques pour vous faciliter la vie.

Il existe plusieurs types de cartes marines mais il est bon de savoir quelle carte marine choisir suivant la zone et le type de navigation envisagée ?
Il y a trois échelles de cartes repérables par leurs couleurs qui changent.

Les cartes de couleur verte :

ce sont des cartes « routières » et leur échelle va de 1/1 100 000 à 1/300 000.

Elles ne servent que pour les traversées. Elles ne permettent pas de s’approcher de la côte à moins de 10 milles.

les cartes de couleur rouge :

leur échelle se situe entre 1/60 000 et 1/40 000 et permettent de longer les côtes, tout en restant à une distance raisonnable d’environ 5 milles, on pourrait les nommer en « cartes de pilotage hauturier ».

les cartes de couleur jaune :

leur échelle va de 1/25 000 à 1/10 000 et servent à la navigation côtière. Ces cartes sont très détaillées et contiennent l’ensemble du balisage et la disposition des ports. Ce sont des cartes idéales pour le cabotage.

En plus du balisage et des sondes, vous trouverez sur ces cartes divers renseignements importants :


– La date et les corrections que vous retrouverez en bas de carte
– Le système Géodésique : cela dépend de la région où a été conçue la carte. Par exemple, en Europe, nous avions l’ED50 (European Datum 50) qui est remplacé maintenant par le  WGS 84 qui est un système spacial mondial adapté à l’utilisation du GPS. Attention quand vous comparez 2 cartes (il a un écart d’environ 150 m entre une carte ED50 et une WS84 en France métropolitaine) ou même entre une carte WGS84 et le GPS (environ 20 m),   il faut qu’ils soient sur le même standard.
– Le type de sondage : sa date et son échelle, par exemple « 1890 sondage au plomb 1:30 000 » signifie qu’un relèvement a été pratiqué tous les 300 m en 1890 avec un fil à plomb. Ces sondages sont maintenant remplacés par des dragages hydrographiques ou des sondeurs verticaux qui permettent un maillage plus fin.
– L’encart des courants de marée par zone symbolisées par des lettre majuscules (A, B, C…)
– la liste et l’explication des symboles utilisés.

RIPAM : le règlement pour la prévention des abordages en mer